Les Chenghuangs : les dieux qui protègent les villes
Les Chenghuangs sont des dieux dans la tradition chinoise qui aident le maire au bon maintien de sa ville c’est-à-dire qu’ils sont responsables de la justice. Appelés « fonctionnaires territoriaux divins », les Chenghuangs font partie des dieux les plus puissants des divinités chinoises. Mais quelles sont leurs origines ?
Les Chenghuangs sont tellement importants qu’ils ont leur propre lieu de culte. « Le temple de la muraille et des douves » date des Trois royaumes qui commence en 220, après la chute de la dynastie Han et s’achève avec la réunification de la Chine par la dynastie des Jin occidentaux, en 280. Il était coutume que les fonctionnaires impériaux saluent le dieu lors de la prise de fonction, mais aussi tous les 1er et 15ème jour du mois.
Comme tous les dieux chinois, les Chenghuangs sont d’anciens êtres humains choisis par le grand dieu « l’Empereur de jade » pour leur talent ou leur héroïsme. Par ailleurs, s’ils font mal leur travail, ils peuvent être destitués par ce même dieu et devenir mortel.
Pour quelles missions, un Chenghuang peut-il être sollicité ? Ayant un rôle de juge, il peut être sollicité pour résoudre des problèmes d’ordre :
- De le maladie : les habitants priaient collectivement les Chenghuangs lors d’épidémies.
- En cas d’une injustice, on brûlait une plainte écrite pour demander de l’aide au dieu.
- De la punition pour punir les bandits et malfaiteurs qui auraient échappés à la justice en les rendant malades.
- Ou dans la situation d’une succession : on pouvait procéder au temple à des virements d’argent lors de parents décédés, par un procédé d’incinération de papier-sacrés, ou transférer un héritage aux moines en cas de non-descendance. Les morts font parvenir ces requêtes en rêve aux vivants.