Journée mondiale des droits de l’homme : la déclaration universelle de 1948
Chaque année, la journée des droits de l’homme est célébrée le 10 décembre. Adopté en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme proclame que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, sans distinction de race, de couleur, de sexe, de religion, de langue, d’origine, de fortune, d’opinion politique ou de toute autre situation. Ce document fondateur est aujourd’hui traduit en 500 langues.
La Déclaration des Droits de L’homme
Détention infondée de journalistes, terrible situation de civil en pays en guerre, traitement inhumain de réfugiés… Les violations des droits humains sont encore présentes dans notre monde. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, afin que l’on ne buscule plus dans une telle barbarie, la Communauté internationale a décidé de proclamer un texte sur les droits qui devient commun à tous. Un document qui s’impose à tous les Etats dont l’objectif est de protéger tous les êtres humains contre toutes les discriminations. Après quatre ans de réunion et de travail, 58 Etats membres ont adopté le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot.
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Qui sont ces femmes qui ont élaboré la Déclaration universelle des droits de l’homme ?
Eleanor Roosevelt étant Présidente du Comité de rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme a eu un rôle prépondérant. Première dame des Etats Unis jusqu’en 1945, Eleanor Roosevelt reçoit le Prix des Nations Unies pour la cause des droits de l’homme lui a été décerné à titre posthume en 1968.
Hansa Mehta est une militante des droits des femmes en Inde. Elle est notamment à l’origine de la célèbre phrase « tous les hommes naissent libres et égaux ».
Minerva Bernardino défend la cause féministe en République dominicaine. Elle est à l’origine de la notion « d’égalité des hommes et des femmes » dans le préambule de la Déclaration.
Begum Shaista Ikramullah, du Pakistan, a travaillé sur l’introduction de l’article 16 sur les droits égaux au regard du mariage. Pour elle, c’était un moyen de lutter contre les mariages forcés et le mariage d’enfants.
Bodil Bagtrup, du Danemark, a défendu l’utilisation des mots « tous » et « chacun » pour parler des titulaires de droits et l’ajout des droits des minorités dans l’article 26 qui défend le droit à l’éducation.
Marie Hélène Lefauchaux est à l’origine de la notion de non-discrimination sur le sexe.
Evdokia Uralova, de la République socialiste de Biélorussie a défendu la notion de l’égalité salariale des femmes.