La justice : une peinture d’Eustache Le Sueur !
Eustache Le Sueur, peintre célèbre du XVIIe siècle a peint une importante huile sur bois. « La justice » fait parti de la collection du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg. Découverte !
Acheté aux enchères, la peinture vient compléter la collection des peintures européennes du XVII et XVIIIe du Musée Strasbourgeois. Peinte en 1650 pour le Grand Conseiller du Roi, Guillaume Brissonnet. L’œuvre été destiné à décorer la chapelle de son l’hôtel, situé à Paris.
L’artiste Eustache Le Sueur
Né à Paris en 1617, Eustache Le Sueur fut l’un des plus grands peintres du XVIIe siècle. Ces ouvres de style baroque, il est considéré comme étant l’un des peintres fondateurs de la peinture française classique. L’artiste était notamment reconnu par l’utilisation chromatiques des couleurs rouge, bleu, vert et Ses ornement dorés.
Eustache Le Sueur a été, pendant son adolescence, l’élève du peintre du Roi, Simon Vouet. Il fut également apprenti de Charles Le Brun et Pierre Mignard.
L’œuvre d’art « La justice »
« La justice » fait partie d’un ensemble de huit tableaux, appelées « Les Béatitudes ». Seulement deux peintures de cette collection ont été découverte : « La Justice » mais aussi « La Mansuêtude », achetée en 174 par le Musée de Chicago.
« La justice » représente une femme portant les attributs traditionnels de la justice, notamment une balance et une épée. Une représentation qui rappelle fortement « Thémis », la déesse de la mythologie grecque qui représentait la justice, l’ordre et la loi. La divinité était aussi représentée tenant une balance dans une main et une épée dans l’autre. Selon la porte-parole du Musée des Beaux-Arts de Strasbourg « l’œuvre marque la rupture définitive avec le lyrisme de ses aînés parisiens et le raffinement chromatique avec ces rouges, bleus et verts qui se détachent sur fond doré lui est propre. »
La déesse Thémis est une vraie source d’inspiration pour les artistes. Vous pouvez aussi trouver des représentations plus modernes de la déesse, très similaires, ou la femme a les yeux bandés représentant l’impartialité.